Législatives: pour Le Pen et Bardella, la dynamique intacte malgré une campagne improvisée

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Marine Le Pen et Jordan Bardella, après la victoire du RN aux européennes et l'annonce de la dissolution par Émmanuel Macron, viennent s'adresser à leurs militants, à Paris, le 9 juin. JULIEN DE ROSA / AFP

RÉCIT - La dissolution est venue percuter l’organisation du RN pour la conquête du pouvoir sans enrayer la progression du bloc nationaliste.

Marine Le Pen n’aime pas faire des plans sur la comète. En campagne électorale, elle dit que c’est le meilleur moyen de « se planter ». Elle préfère la spontanéité, l’imprévisibilité. Elle en a vu, des stratégies, préparées minutieusement par ses lieutenants, qui se sont fracassées contre la réalité du terrain, parce que, souvent, rien ne se passe comme prévu. « Ça ne sert à rien de prévoir à plus de deux semaines », ajoute-t-elle. La future candidate du Rassemblement national (RN) à la présidentielle a trouvé sa formule, et prophétise à qui veut l’entendre : « La vie a plus d’imagination que nous. »

C’est exactement ce qu’il s’est passé dimanche 9 juin, le soir des élections européennes. Marine Le Pen estimait qu’Emmanuel Macron n’aurait d’autre choix que de dissoudre l’Assemblée nationale. Elle avait un calendrier en tête. Septembre ? Octobre ? Novembre ? Elle imaginait une motion de censure votée - enfin - par Les Républicains (LR), et la chute finale du gouvernement…

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