Rugby : Face au Brésil, les Bleues comptent bien transformer l’essai et se hisser en tête de poule
Après leur victoire face à l’Italie (24-0), le 23 août, pour leur premier match de Coupe du monde en Angleterre, les Bleues affrontent le Brésil, dimanche 31 août (France 2, 17 h 45), à Exeter.
Cette fois l’équipe de France doit l’emporter avec la manière et plus largement au tableau d’affichage, tout comme le 7 septembre face à l’Afrique du Sud, afin de terminer largement en tête du groupe D et s’éviter de croiser possiblement la Nouvelle-Zélande en quarts de finale.
Face à l’Italie, leur adversaire le plus dangereux de la poule, les Françaises l’ont emporté grâce à des essais de Joanna Grisez (27e), Assia Khalfaoui (45e) et Charlotte Escudero (62e) mais n’ont pas rassuré sur leur niveau de jeu malgré une domination en mêlée et une défense solide.
L’absence de points inscrits pendant les 25 premières minutes, les insuffisances et maladresses observées devront être corrigées si elles veulent enfin dépasser les demi-finales, leur plafond de verre dans toutes leurs participations au Mondial.
« Élever notre niveau sur le projet offensif »
« Il y a un peu de frustration quand même parce qu’on laisse passer beaucoup de ballons dans ce match face à l’Italie, beaucoup de points, mais ce n’est que partie remise et j’espère qu’on va élever notre curseur là-dessus, souligne le pilier droit de l’équipe de France, Assia Khalfaoui. On met 24 points, mais je pense que ce n’est rien par rapport à ce qu’on aurait pu réellement marquer, donc ça devient vite frustrant parce qu’on veut mettre du jeu en place. »
Face au Brésil, 25e nation du rugby féminin mondial, le XV de France (4e) devrait logiquement soigner le score à l’image des Sud-Africaines (12es) qui ont écrasé la sélection auriverde 66-6 à Northampton.
« C’est un adversaire qui va nous permettre d’élever notre niveau sur le projet offensif, reconnaît Assia Khalfaoui, mais ce qui est assez compliqué, c’est que c’est une équipe qu’on ne connaît pas du tout ou très peu. Elle joue vraiment au feeling, elles n’ont pas l’air d’avoir un projet de jeu abouti, donc c’est dur de pouvoir les lire. On va vraiment se concentrer sur nous-mêmes, éviter tous ces déchets qu’on a pu avoir, ça va être un gros travail sur nous aussi. »
Les Sud-Africaines premières du groupe
Une large victoire est d’autant plus nécessaire que les Springbok women, qui ont inscrit dix essais, ont obtenu le bonus offensif. Ce succès bonifié leur a permis de passer devant la France (4 points), favorite de la poule D, avec 5 points au classement à l’issue de la première journée.
Surnommée « As Yaras » (inspirée du nom d’une redoutable guerrière dans la mythologie de la tribu autochtone Tupi-Guarani), la sélection brésilienne dispute sa première Coupe du monde et se présente, sur le papier, comme la formation la plus faible du groupe. Un adversaire idéal pour permettre aux Bleues d’installer leur jeu et de monter en puissance.
Gaëlle Mignot, co-sélectionneuse du XV de France, en est consciente et se veut confiante. « On sait qu’on a une équipe qui a besoin de rodage, glisse-t-elle, d’enchaîner les matchs, de gagner du temps de jeu afin de s’épanouir et se connecter sur le terrain. » Y a plus qu’à…
Urgence pour l’Humanité
Votre don peut tout changer
Faites vivre un média libre et engagé, toujours du côté de celles et ceux qui luttent
Je veux en savoir plus