Coupe du monde de rugby : les Bleues s’imposent face au Brésil
Après un premier match face à l’Italie qui n’a pas apporté de certitudes offensivement, malgré un succès (24-0), l’équipe de France retrouvait le Brésil pour son deuxième rendez-vous au Sandy Park d’Exeter. Un classique plein d’émotions lorsqu’il s’agit de football, tant les deux nations ont offert à chaque fois des spectacles à couper le souffle, mais en ovalie, ce deuxième match de coupe du Monde avait tout de la confrontation exotique.
À croire que le « Jogo Bonito » avait été affiché dans le vestiaire des Bleues par les sélectionneurs Gaëlle Mignot et David Ortiz, tant les Françaises ont produit du jeu durant la première période et assuré leur succès.
Avec le retour de Pauline Bourdon-Sansus à la manœuvre, l’équipe de France face à une faible équipe « Auriverde » l’a jouée à la brésilienne. Passes après contact, passes croisées ou dans le dos, courses folles sur les ailes, plaquages offensifs ou grattages sur les rucks tout y est passé.
Score sans appel
Le premier acte a été une démonstration offensive tricolore. Neuf essais au total pour un score sans appel de (53-0). Autant dire qu’il n’y a pas eu de match pour des Brésiliennes dépassées dans tous les secteurs de jeu face à la puissance et la vista des Bleues. « Il nous faut continuer dans cet état d’esprit pour aborder la deuxième période. » expliquait le sélectionneur David Ortiz à la reprise.
Malgré un essai très rapidement d’Okemba puis de Boulard suivi par celui de Nassira Konde, les Françaises n’ont pas entamé cette seconde mi-temps avec la même envie, permettant aux Brésiliennes sur certaines actions de démontrer quelques qualités dans le combat et surtout dans les rucks et contre rucks. Mais tout cela était loin d‘être suffisant pour des Brésiliennes menées à la 62e (72-0).
Pourtant à force de ne pas vouloir lâcher une affaire très mal engagée, sur une touche négligée des Bleues, les Brésiliennes grâce à Bianca Silva marquaient leur premier essai en coupe du Monde. Pas suffisant pour mettre à mal, l’envie de jouer des tricolores qui, à dix minutes de la fin menaient (84-5). Le score n’évoluait pas d’un iota jusqu’à la 80e. « On voulait prendre du plaisir sur le plan offensif », expliquait Émilie Boulard à la fin de la rencontre. C’est chose faite !
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