Guerre en Ukraine : sur le front, ces journalistes ukrainiennes racontent "ce qu'elles voient"

Pour Ohla Kyrylenko, tout a commencé lorsque la ville de Marioupol est tombée aux mains de l’ennemi. Cette Ukrainienne de 26 ans, journaliste pour Ukrainska Pravda, décide de partir sur le front afin de raconter la guerre. "Quand j’ai regardé des photos et vidéos de la ville de Marioupol, je me suis demandé s’il était possible de travailler dans ces conditions. J’ai réalisé que ma vie n’était pas ce qui était le plus important pour moi. Ce qui compte le plus, c’est que l’on survive et que la vérité sur cette guerre éclate", a-t-elle déclaré au micro de France Télévisions.

13 journalistes tués depuis le début de la guerre

Les exemples sont nombreux, et le nombre de femmes présentes sur le terrain pour couvrir la guerre augmente. Alina Yevych, journaliste pour IA Vchasno, rédige pour un média en ligne depuis le début de l’invasion russe avec la ligne directrice suivante : "Raconter la guerre qu’elle voit et être fière de son travail et de celui des filles comme elle".

Oleksandra Novosel est correspondante de guerre pour Suspilne. Alors qu’elle se rend sur le front avec un gilet pare-balles dérisoire, l’Ukrainienne de 30 ans est consciente qu’"il y a des risques", mais elle l’assure : "C’est mon devoir de couvrir la guerre". Depuis le début de l’invasion russe, 13 journalistes ukrainiens auraient été tués, dont une femme. Des dizaines d’autres auraient été blessés ou capturés par les Russes.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus