La volonté du premier ministre de conserver son fauteuil de maire, à rebours de l’usage en vigueur depuis 2012, ne fait pas l’unanimité. «On s’est trompé en (rendant) incompatibles les responsabilités locales et nationales, c’est une erreur», a-t-il déclaré lundi.
INFO LE FIGARO - Le nouveau chef du gouvernement a choisi un haut dirigeant de la région Grand Est, qui a travaillé avec lui dans sa ville de Pau et au ministère de l’Éducation nationale, pour devenir son bras droit.
DÉCRYPTAGE - Après avoir fait durer le suspense sur ses intentions, le chef de l’État a finalement arrêté son choix sur le président du MoDem. La nomination du dirigeant centriste à Matignon est intervenue vendredi à la mi-journée, au terme d’une semaine d’intenses spéculations.
Le premier ministre invite jeudi à Matignon les chefs de l’ensemble des forces politiques, hors Insoumis et lepénistes. Il rêve de dévoiler son équipe d’ici à Noël, mais fait face aux exigences des LR et aux réticences des socialistes.
ENTRETIEN - La situation de la France peut se dégrader et basculer très vite, alerte la présidente LR de la région Île-de-France, qui exhorte les futurs ministres à partir à la «chasse aux gaspillages» sans attendre les prochains textes budgétaires.
ENTRETIEN - Le président de l’UDR assure qu’il n’aura «aucune réticence» à voter une nouvelle fois la censure si le gouvernement de François Bayrou n’engage pas des réformes «courageuses» sur le régalien et l’économie.
CONTRE-POINT - François Bayrou devra satisfaire la droite comme la gauche, mais aussi se préoccuper de la question de la crédibilité posée par la succession accélérée des gouvernements.
DÉCRYPTAGE - Seul, le premier ministre doit répondre mardi à sa première séance dans l’Hémicycle, alors qu’il peine à sceller un «pacte de non-censure» avec le PS et à élargir son futur gouvernement.
CONTRE-POINT - Avoir rêvé il y a trente ans de rassembler « de Barre à Delors » n’apporte pas la garantie de savoir aujourd’hui constituer une équipe capable de gouverner.
Le nouveau premier ministre, qui suit la situation tragique à Mayotte, commence lundi, avec le RN, une série de consultations pour éviter une censure et préparer son budget. Il planche aussi sur son «gouvernement de personnalités».
RÉCIT - Blanchi en première instance, le nouveau premier ministre attend toujours son audience en appel. Mais à ce jour, compte tenu de l’engorgement de la justice, aucune date n’a encore été retenue.
CONTRE-POINT - En nommant le premier baron de son camp, Emmanuel Macron fait le choix d’un vétéran de la politique qui tiendra à appliquer l’intégralité des règles constitutionnelles, faisant de lui celui qui «détermine et conduit la politique de la nation».
À peine nommé à Matignon, le patron du MoDem doit désormais s’atteler à bâtir un «accord de non-censure», avant de former son gouvernement et reprendre de nombreux dossiers laissés en suspens.