Pourquoi le statut légal de plus de 530 000 immigrés est menacé par l’administration Trump
Immigrés vénézuéliens, cubains, nicaraguayens et haïtiens… 532 000 personnes vivant légalement sur le territoire états-unien sont menacées. Et pour cause : l’administration Trump a demandé, jeudi 8 mai, à la Cour suprême de l’autoriser à révoquer le statut légal de ces personnes.
Un mois plus tôt, une juge fédérale de Boston (nord-est) avait suspendu, le 14 avril, l’annulation par l’administration Trump d’un programme spécial institué sous le prédécesseur démocrate de Donald Trump, Joe Biden. Le dispositif autorisait les ressortissants de ces quatre nationalités à résider aux États-Unis pour deux ans en raison de la situation des droits humains dans leur pays respectif.
De ce fait, quelque 532 000 exilés ont pu entrer dans le pays. Sans la suspension prononcée par la juge de la décision par la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, y mettant fin, ils auraient perdu le 24 avril leur droit de rester aux États-Unis.
L’administration Trump reproche à la juge « d’empiéter sur les prérogatives » de l’exécutif
Ainsi, la magistrate de Boston avait considéré que l’administration Trump avait interprété la loi de manière erronée. Selon elle, les autorités avaient appliqué une procédure d’expulsion accélérée visant les étrangers entrés illégalement dans le pays mais pas ceux qui s’y trouvent légalement en vertu de programmes gouvernementaux.
La demande de l’administration Trump auprès de la Cour suprême, à majorité conservatrice, est donc de lever la suspension prononcée par cette juge fédérale. Il est reproché à la juge d’avoir « annulé l’une des décisions les plus importantes du gouvernement en matière de politique d’immigration », mais aussi « d’empiéter sur les prérogatives du pouvoir exécutif dans la gestion du système d’immigration ».
La chasse aux étrangers du président Donald Trump se poursuit donc. Celui-ci abondamment communiqué sur les expulsions d’immigrés. Mais son programme d’expulsions massives a été contrecarré ou freiné par de multiples décisions de justice.
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