Inclassable, intemporel, indomptable, le plus américain des stylistes parisiens dessine un univers étrange, aux marges du fantastique et de l’imaginaire gothique. Le Palais Galliera célèbre ce noir démiurge en lui consacrant une rétrospective vertigineuse.
Ce 27 mai, la directrice artistique faisait renaître le Bal blanc de la comtesse Mimi Pecci Blunt, dans les jardins de la villa Albani Torlonia. Une ode à sa ville natale, celle du Vatican, de la dolce vita et de la Cinecittà à travers une collection touchante et romantique et, surprise, quelques pièces de haute couture.
Ces rivières de brillants pour le poignet, baptisées bracelets tennis en clin d’œil à Chris Evert, sont un classique indispensable à toute femme qui aime la joaillerie.
Les hausses phénoménales du cours de l’or donnent du fil à retordre aux joailliers, mais ne ternissent absolument pas l’attrait du genre humain pour ce métal solaire, à la lumière divine. Au contraire.
En avril 1925, l’Exposition des arts décoratifs et industriels ouvrait ses portes à Paris, marquant l’apogée de la joaillerie moderne et posant les bases d’une esthétique toujours inspirante et désirable aujourd’hui.
Jusqu’à fin novembre, une grande exposition à Londres, sobrement baptisée « Cartier », raconte comment depuis un siècle l’histoire de cette institution française s’est aussi très largement écrite grâce aux Britanniques.
CRITIQUE - Riche d’une collection propre de plus de 5 500 croquis et gouachés, le musée propose une exposition interrogeant le rôle précieux, et pourtant négligé, de ces travaux préparatoires. Brillant !
À l’occasion de l’ouverture ce matin du Salon Watches & Wonders à Genève, « Le Figaro » a réuni le nouveau et l’ancien président d’un des géants du secteur, Cartier. Louis Ferla et Cyrille Vigneron racontent leur passation de pouvoirs, et leurs visions du marché.
Adieu la discrétion de l’or blanc: après son retour en grâce par le biais des bijoux, le métal jaune s’impose de nouveau aux poignets des amateurs de montres de luxe.
FÊTES MYTHIQUES (4/5) -Le 27 mars 1883, le « New York Times » rend compte du spectaculaire événement mondain survenu la veille et dont tout le monde parle : le bal donné par le richissime William K. Vanderbilt et sa femme, Alva, dans leur gigantesque résidence de la Ve Avenue.