Dépenses militaires : le député (EPR) Jean-Michel Jacques appelle la France à "être au rendez-vous de l’histoire"
Jean-Michel Jacques, député Ensemble pour la République (EPR) du Morbihan et président de la commission de la Défense nationale et des Forces armées à l'Assemblée nationale, a affirmé lundi 14 juillet sur franceinfo que la France doit être "au rendez-vous de l'histoire", alors que le débat sur l'augmentation des dépenses militaires s'intensifie.
Le président Emmanuel Macron a récemment évoqué la possibilité de porter les dépenses militaires françaises de 2,1% à 5% du PIB, dans l'hypothèse où les États-Unis cesseraient d'assurer la protection de l'Europe via l'Otan. Ce scénario impliquerait un effort budgétaire conséquent pour garantir la sécurité et l'autonomie stratégique de la France et de l'Europe face à des menaces accrues.
Interrogé sur la question des financements, alors que le gouvernement cherche 40 milliards d'euros d'économies, Jean-Michel Jacques a répondu au député de La France insoumise, Éric Coquerel, président de la commission des finances à l'Assemblée, qui ne croit pas "au miracle" face "aux budgets d'austérité" qui se préparent. Selon Éric Coquerel, ces derniers ne permettront pas "une augmentation de la croissance qui permettrait des marges en termes de recettes".
"En réalité, notre pays est puissant"
"Je reconnais bien le discours toujours défaitiste des insoumis qui voient toujours le négatif. En réalité, on a une France qui est forte, une économie qui est présente, un taux de chômage qui a quand même baissé", répond le député EPR. "En réalité, notre pays est puissant. L'Europe est puissante", assure-t-il.
Jean-Michel Jacques a également appelé à un effort collectif et patriotique pour optimiser les capacités du pays et répondre aux enjeux historiques actuels : "Dans un effort patriotique, nous optimisons encore les capacités de notre pays. C'est ce que nous souhaitons faire, de façon à être au rendez-vous de l'histoire, car si nous ne le sommes pas, c'est notre liberté qui va être menacée". "Il faut être positif, mais il faut être prêt à être au rendez-vous de l'histoire, c'est-à-dire avoir une France qui se lève et qui se met au travail pour pouvoir faire en sorte que nous puissions protéger notre liberté", conclut-il.