Jean-Éric Schoettl: «Comment la France pourrait-elle se sortir d’une situation de blocage après le 7 juillet?»

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Jean-Éric Schoettl. Fabien Clairefond

TRIBUNE - Dans l’hypothèse où les élections législatives ne permettraient pas de dégager une majorité claire, plusieurs scénarios sont envisageables, de la mise en place d’un gouvernement technique à la démission du président, analyse l’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel.

À la veille du premier tour des législatives, les projections en sièges, qu’il faut évidemment manier avec précaution, font apparaître la plausibilité d’une Assemblée nationale dont ne se dégage aucune majorité. Deux pôles - chacun dominé par ses radicaux - écrasent le bloc central. Aucun bloc n’est en mesure de former un gouvernement parce qu’un éventuel gouvernement serait rapidement renversé par les deux autres blocs. Le refus de certaines formations (même disposant d’une majorité relative) de participer au gouvernement serait une autre source de blocage. Nous nous retrouverions donc avec une chambre ingouvernable et un gouvernement introuvable.

Comment pourrait se dénouer une telle situation ? Que pourrait faire le chef de l’État pour tirer le pays de la mauvaise passe où il l’aurait lui-même entraîné ?

Écartons tout de suite le recours à l’article 16. L’impossibilité de dégager une majorité à l’Assemblée et l’instabilité gouvernementale qui en résulterait ne justifieraient…

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