TRIBUNE - Il y a quelques jours, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot avait déclaré, à tort, qu’il fallait « tourner la page » de la crise franco-algérienne. Après l’expulsion de 12 agents de l’ambassade de France à Alger, dernier incident diplomatique en date, il est grand temps que Paris réagisse, insiste l’ancien ambassadeur*.
EXCLUSIF - L’écrivain franco-algérien est emprisonné en Algérie depuis maintenant cinq mois. Dans un dernier élan d’espoir, ses deux filles publient dans Le Figaro une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour appeler à sa libération.
CHRONIQUE - La dérive illibérale des États-Unis et les failles des empires autoritaires ouvrent une formidable occasion à l’Europe de renouer avec son histoire et son destin en redevenant le cœur du monde libre.
Face au régime de Tebboune, le chef de l’État est obligé d’assumer une réduction des visas, avant, peut-être, une dénonciation des accords avec l’Algérie.
Il fallait être bien naïf pour se dire « confiant », comme Emmanuel Macron, dans la libération de Boualem Sansal. Quant aux amabilités faites à Jean-Noël Barrot, récemment à Alger, elles avaient tout de l’hypocrisie diplomatique.
Trump, Johnson, Meloni, Milei... Tous ces leaders ont en commun la conviction farouche qu’ils font le bien de leur peuple, et ne se préoccupent de rien d’autre.
Personne n’est aujourd’hui en mesure de prédire quand et comment s’arrêtera ce grand chambardement, ni quels en seront les dégâts. La France, victime comme le reste du monde des lubies trumpiennes, prend la tempête de plein fouet.
Alors que la panique gagne les marchés, le patron de Tesla a plaidé pour un accord de libre-échange total avec l’Europe. Bruxelles défend la même stratégie.