Vols, escroqueries, dopage : un après-midi ordinaire au parquet de Paris durant les JO

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Vols, escroqueries, dopage : un après-midi ordinaire au parquet de Paris durant les JO

La permanence «P12» du parquet de Paris. Ministère de la justice

RÉCIT - Redoutant un pic de délinquance dans la capitale durant l’événement, la procureur Laure Beccuau a déployé un plan de bataille XXL.

Dans ses couloirs immaculés se mêlent policiers, greffiers, avocats et magistrats. Un bourdonnement permanent qui vaut à la permanence « P12 » du parquet de Paris son surnom de « ruche ». Ici se traite l’urgence pénale en charge de la délinquance parisienne. C’est le lieu des déferrements, le seul moment du temps judiciaire qui tolère une telle promiscuité entre tous ces acteurs.

Les policiers plongent ainsi dans les entrailles du tribunal pour remonter du dépôt les prévenus qui auront leur premier entretien avec leurs avocats, après notification des griefs. Une de ces entrevues vient de commencer dans un box vitré insonorisé. Au 2e étage, dans le bureau dit « des qualifications », l’une des trois magistrates, qui tout à l’heure « montera à l’audience » de comparution immédiate, est plongée dans une procédure. Objectif : vérifier que les qualifications et les « orientations » vers la comparution immédiate, celle sur…

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