Guerre en Ukraine : l'armée russe dit avoir pris un nouveau village, poursuivant son avancée dans l’Est

L'armée russe a revendiqué samedi la prise d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine, où elle poursuit son avancée face à des troupes ukrainiennes en infériorité numérique et manquant de puissance de feu. La première ministre italienne Giorgia Meloni a assuré samedi l'Ukraine de son soutien sans faille. Voici ce qu’il faut savoir sur la guerre en Ukraine ce samedi 7 septembre.

Le village de Kalynove passé aux mains des Russes

Les forces russes ont «libéré la localité de Kalynove» dans la région de Donetsk, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Ce village est situé à environ 35 kilomètres de Pokrovsk, un important nœud logistique, cible depuis plusieurs semaines des troupes russes qui s'en rapprochent de plus en plus. Malgré une attaque surprise transfrontalière lancée par Kiev le 6 août dans la région de Koursk, Moscou continue de gagner régulièrement du terrain dans celle ukrainienne de Donetsk, qui demeure l'épicentre des combats.

Jeudi, le président russe Vladimir Poutine a affiché sa volonté inébranlable de conquérir tout le Donbass, la grande zone industrielle de l'est l'Ukraine, qui comprend la région de Donetsk. Il a également dit être disposé à des pourparlers avec Kiev sur la base de ceux du printemps 2022, si l'Ukraine le demande, alors que Moscou disait auparavant exclure toute discussion du fait de l'attaque ukrainienne dans la région de Koursk.

En quête d'armes, Zelensky s'assure le soutien de Meloni

La première ministre italienne Giorgia Meloni a rencontré à Cernobbio le président Volodymyr Zelensky, qui réclame davantage d'armes. Cette rencontre a eu lieu en marge du forum économique The European House - Ambrosetti qui a débuté vendredi sur les rives du lac de Côme, auquel a participé également le premier ministre hongrois Viktor Orban.

«Nous ne devons pas baisser les bras!», a lancé Meloni devant le parterre du forum économique, sorte de mini-Davos, s'adressant ainsi aux alliés de Kiev mais aussi à une opinion publique qui est, selon elle, «légitimement inquiète de la guerre». S'ils réaffirment régulièrement leur forte solidarité, de nombreux gouvernements sont confrontés à des opinions publiques divisées alors que la guerre s'enlise.

Giorgia Meloni a averti que laisser tomber l'Ukraine «n'apportera pas la paix, mais le chaos» et des conséquences économiques «plus graves que ce qu'il en coûte aujourd'hui pour soutenir l'Ukraine». «Il ne faut pas tomber dans le piège de la propagande russe» en croyant que le sort de l'Ukraine était scellé, a-t-elle averti. Aider l'Ukraine à se défendre contre son voisin puissant a créé les conditions d'une «impasse» dans la guerre permettant des pourparlers de paix, a-t-elle fait valoir.