Quelques jours après la désignation dans la douleur de François Bayrou à Matignon, la chef de file des députés nationalistes considère que le président de la République «a perdu son pouvoir de nomination du premier ministre, qui s’est nommé lui-même».
INFO LE FIGARO - Le nouveau chef du gouvernement a choisi un haut dirigeant de la région Grand Est, qui a travaillé avec lui dans sa ville de Pau et au ministère de l’Éducation nationale, pour devenir son bras droit.
Alors que l’archipel était touché hier par le plus intense cyclone depuis 90 ans, le leader de LFI s’est empressé de réagir sur son compte X pour critiquer la gestion de la catastrophe, ce qui n’a pas plu à la députée LIOT de Mayotte.
LE BLOC-NOTES - Tandis que la conjoncture ralentit tragiquement, l’absence de majorité rend quasi inaccessible toute mesure d’économie d’envergure, et rend hautement probable, au contraire, la surenchère de dépenses ou de coûteuses reculades.
CONTRE-POINT - Pour constituer son gouvernement, François Bayrou ne pourra compter que sur sa force d’entraînement personnelle. Or, c’est sur ce point que le doute est apparu.
DÉCRYPTAGE - Le premier ministre a proposé jeudi aux forces politiques, hors RN et LFI, d’entrer au gouvernement. Pas convaincue, la gauche le menace de censure.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour la constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina, la résilience de la Ve République devrait plutôt inspirer les partisans d’une nouvelle Constitution à réformer la pratique des institutions.
Une semaine après la nomination du centriste, près de deux tiers des Français ne lui font pas confiance pour nommer une équipe gouvernementale qui «corresponde à leurs attentes», selon une enquête Odoxa-Backbone pour Le Figaro.
RÉCIT - Réduits à la gestion des « affaires courantes », trois mois seulement après leur nomination, les ministres démissionnaires n’ont pas eu le temps d’aller au bout de leurs chantiers.
Le premier ministre invite jeudi à Matignon les chefs de l’ensemble des forces politiques, hors Insoumis et lepénistes. Il rêve de dévoiler son équipe d’ici à Noël, mais fait face aux exigences des LR et aux réticences des socialistes.
RÉCIT - Alors qu’ils étaient favorables à l’idée de ne pas censurer « immédiatement » François Bayrou en échange de garanties, les députés de gauche - hors LFI - évoluent au regard des débuts « accablants » du nouveau premier ministre.