Marina Viotti, la mezzo métalleuse
Encore un instant mémorable de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques de Paris 2024. Souvenez-vous, la mezzo soprano Marina Viotti est jugée sur la nef qui symbolise la ville de Paris et elle chante les paroles du Ça ira, un des chants les plus mémorables de la Révolution française, sur la mélodie de la habanera de l’opéra Carmen de Georges Bizet, avec derrière elle le fracas électrique du groupe de metal Gojira.
Si l’on s’attache à l’importance culturelle de cet instant de musique diffusé par les télévisions du monde entier, ce n’est pas un sacrilège – au contraire. Cette performance a été couronnée, quelques mois plus tard, par le Grammy Award de la meilleure performance métal de l’année – et c’est la première fois depuis la création de cette catégorie, en 1990, qu’elle est attribuée à une femme. Et cela a fait un tel effet qu’elle est retournée le jouer avec Gojira le 5 juillet, à un grand concert de Black Sabbath en Grande-Bretagne – deux semaines avant la mort du leader du groupe, Ozzy Osbourne.
Mais ne nous éloignons pas du sujet. Nous parlons de la chanteuse d’opéra Marina Viotti. Avant de parler de sacrilège, parlons de son passé.
Dans cet épisode de La Relève, vous entendez des extraits de :
Gojira, Marina Viotti, Victor Le Masne, Mea culpa (Ah ! Ça ira !), 2024
Soulmaker, A vide, 2010
Marina Viotti, Les Talens Lyrique dir. Christophe Rousset, Qu'entends-je ? Amour, viens rendre à mon âme dans Orphée et Euridyce de Glück, 2022
Marina Viotti, Flow My Tears, 2024
Marina Viotti, Old Man, 2024
Marina Viotti, Born To Die, 2024
Marina Viotti, Joga, 2024
Marina Viotti, Les Miroirs de la ville - Saïgon de Thierry Escaich, 2017
Marina Viotti et Michel Canitrot, Le Cœur de Paris, 2025
Gojira, Marina Viotti, Victor Le Masne, Mea culpa (Ah ! Ça ira !), 2024
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