EN DIRECT - Syrie : de nombreux prisonniers libérés après la chute de Bachar el-Assad

EN DIRECT - Syrie : de nombreux prisonniers libérés après la chute de Bachar el-Assad

Le commandant rebelle en chef Abu Mohammed al-Joulani s’adresse à une foule à la mosquée des Omeyyades à Damas, après que les rebelles syriens ont annoncé qu’ils avaient évincé le président Bachar el-Assad, en Syrie, 8 décembre 2024. Mahmoud Hassano / REUTERS

En 11 jours, le président syrien est tombé. Près de 14 ans après le début en Syrie d’une révolte que beaucoup croyaient morte, le temps s’est brutalement accéléré et les cartes du Moyen-Orient se trouvent rebattues.

Le direct

À retenir

- Le président Bachar el-Assad a fui la Syrie, chassé par une offensive spectaculaire des rebelles islamistes, un tournant de l’histoire qui a mis fin dimanche à un demi-siècle de règne sans partage de son clan familial. Assad, qui a dirigé d’une main de fer la Syrie pendant 24 ans, dont près de 14 ans de guerre, se trouve avec sa famille à Moscou, selon les agences de presse russes.
- Le 27 novembre, une coalition de rebelles menée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) d’Abou Mohammed al-Joulani a lancé une offensive à partir de son fief à Idleb (nord-ouest). En dix jours, devant l’effondrement des forces gouvernementales, les rebelles ont conquis de vastes territoires et les grandes villes d’Alep (nord), Hama (centre), Deraa (sud) et Homs, avant d’entrer dans la capitale.
- Il s’agit de l’offensive la plus spectaculaire depuis le début de la guerre civile, déclenchée en 2011 après la répression sanglante de manifestations pro-démocratie et qui a fait plus de 500.000 morts. Au moins 910 personnes, dont 138 civils, ont été tuées pendant l’avancée rebelle, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
- Tout en saluant la chute du pouvoir, plusieurs pays ont exhortéles Syriens à éviter le piège de l’extrémismeLa France a appelé la population «à la réconciliation» et le chef de l’ONU, Antonio Guterres, à protéger «les droits de tous les Syriens».
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