Discorde Paris-Alger, explosions en RD Congo, soutien à la junte en Guinée : l’hebdo Afrique
Deux explosions ont retenti jeudi à l'issue d'un meeting de l'Alliance fleuve Congo (AFC), où le groupe armé M23 était présent en nombre, à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo, faisant au moins 11 morts et une soixantaine de blessés.
Le Royaume-Uni a annoncé mardi la suspension de la plupart de ses aides financières à destination du Rwanda, en réaction au soutien militaire de Kigali à l'avancée du mouvement M23 dans l'est de la République démocratique du Congo.
Alors que les relations entre Paris et Alger se crispent, notamment après l'attentat de samedi à Mulhouse, le Premier ministre François Bayrou a réuni mercredi un comité interministériel sur l'immigration. Il a menacé de remettre en cause les accords de 1968 qui accordent un statut particulier unique pour les Algériens.
À lire aussiAttaque de Mulhouse : le suspect sous OQTF et "schizophrène", Retailleau blâme l'Algérie
En Côte d'Ivoire, l'ancien entraîneur de la Fédération de taekwondo Attada Tadjou a été condamné à six mois de prison ferme pour harcèlement moral vis-à-vis de l'une de ses athlètes, Mariama Cissé. Médaillée de bronze aux Championnats d’Afrique 2022 et considérée comme l'un des grands espoirs de la discipline sur le continent avant cette affaire, elle accusait son ancien coach d'avoir nui à sa carrière après avoir refusé ses avances.
Blé, tomates et phosphate : le Maroc, invité d'honneur du Salon de l'agriculture
Pour son édition 2025, le Salon de l'agriculture déroule le tapis rouge au Maroc, invité d'honneur de cette grande vitrine du monde agricole, qui a ouvert ses portes samedi à Paris. Client privilégié de l'industrie céréalière française, Rabat est également l'un des principaux exportateurs de fruits et légumes dans l'Hexagone, à des prix très attractifs. Certains élus et agriculteurs dénoncent une concurrence déloyale.
Guinée : mobilisation aux allures de campagne électorale pour le général Doumbouya
Des milliers de militants de la junte guinéenne se sont rassemblés à Kindia, à près de 160 kilomètres de Conakry, pour exprimer leur soutien à une éventuelle candidature du général Mamady Doumbouya à la présidentielle, malgré l'interdiction inscrite dans la Charte de la transition. Cette mobilisation intervient trois mois après un tournoi de football organisé à la gloire du président, qui avait fait officiellement 56 morts à N'Zérékoré, dans le sud du pays. Les explications de Malick Diakité.
Une extension de votre navigateur semble bloquer le chargement du lecteur vidéo. Pour pouvoir regarder ce contenu, vous devez la désactiver.
À lire aussiEn Guinée, un mouvement de foule lors d'un match de football fait plus de cinquante morts
Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a accordé un entretien à France 24. En octobre dernier, il avait annoncé avoir renouvelé une enquête en République démocratique du Congo sur des allégations de crimes commis depuis 2022 dans le Nord-Kivu, province de l'est du pays. Depuis, les combats se sont intensifiés entre les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, et l'armée congolaise et ses alliés.
Une extension de votre navigateur semble bloquer le chargement du lecteur vidéo. Pour pouvoir regarder ce contenu, vous devez la désactiver.
Après la chute d'Assad, les Kurdes syriens en Irak face à un avenir incertain
La chute du régime de Bachar al-Assad, le 8 décembre, a été accueillie avec soulagement en Syrie et parmi les millions de réfugiés syriens dispersés dans la région depuis plus d'une décennie. Mais pour les Kurdes syriens exilés au Kurdistan irakien, le retour reste incertain. Près de 300 000 d'entre eux, majoritairement installés dans des camps, attendent beaucoup des négociations avec Damas. Reportage de Marie-Charlotte Roupie et Stella Martany.
Une extension de votre navigateur semble bloquer le chargement du lecteur vidéo. Pour pouvoir regarder ce contenu, vous devez la désactiver.
À lire aussiEn Syrie, les Kurdes ne se sentent pas liés par les décisions de la conférence nationale
En novembre dernier, Augustin – le prénom a été modifié – et une cinquantaine de migrants ont été interpellés par des policiers en Tunisie. Après des heures de route en plein désert, les exilés ont été remis aux forces libyennes au beau milieu de la nuit, puis envoyés dans une prison de la banlieue de Tripoli. Pour en sortir, le Guinéen de 33 ans a dû débourser 800 euros. Augustin a contacté la rédaction d’InfoMigrants pour livrer son témoignage.
