À Los Angeles, de nouveaux incendies font resurgir le spectre du méga-feu de janvier
Comme les ouragans, les Californiens ont affublé le nouvel incendie d’un nom. « Madre Fire », est le premier de la saison particulièrement sèche, et s’est déclaré dans le comté de San Luis Obispo, une zone rurale située au nord de Los Angeles. 300 pompiers ont déjà été déployés, et d’autres devraient suivre, comme l’a indiqué le gouverneur Gavin Newsom : « L’État sera toujours présent pour protéger toutes les communautés, quel que soit le lieu où un incendie se déclare », a-t-il déclaré sur X, en annonçant l’envoi de renforts.
Pour l’heure, plus de 200 personnes ont reçu un ordre d’évacuation, et des dizaines de bâtiments sont menacés par les flammes. Mais davantage que les dégâts potentiels, c’est la vitesse de propagation de cet incendie qui impressionne : en 24 heures, il a ravagé près de 213 km², selon le dernier bulletin de l’agence de l’État, CalFire.
Une vitesse de propagation inquiétante
Plusieurs autres départs de feux ont été signalés dans l’est de la région de la mégapole californienne, mais ont été contenus. L’été qui débute est redouté, alors que la végétation subit les effets d’une sécheresse qui la rend particulièrement vulnérable et propice à l’embrasement. Dans le même temps, le président Donald Trump a annoncé des coupes drastiques dans les agences fédérales chargées de la lutte contre les catastrophes climatiques.
Mardi, Gavin Newsom, gouverneur démocrate connu pour son engagement contre la politique de Trump, l’avait accusé de ne pas financer suffisamment d’opérations de débroussaillage et de feux contrôlés, pour prévenir les incendies. « Nous avons besoin d’un engagement équivalent en termes de ressources, pas de beaux discours », a-t-il dénoncé, en rappelant que « 57 % des terres de cet État sont sous la juridiction du gouvernement fédéral ».
Depuis janvier dernier, la population de l’État, notamment de Los Angeles et de ses environs, est restée traumatisée par les gigantesques feux qui avaient touché la ville et causé la mort de trente personnes.
La Terre de nos batailles
La justice climatique, c’est notre bataille. Celle qui relie luttes environnementales et sociales pour contrer un système capitaliste faisant ventre de tout. Du vivant, de la planète, de notre humanité.
Il n’y a pas de fatalité.
- Nous démasquons les manipulations des lobbies.
- Nous battons en brèche les dénis climatiques mortifères.
- Nous mettons en valeur les initiatives visant à réduire les inégalités environnementales et les fractures sociales.
Soutenez-nous.
Je veux en savoir plus