Le 9 avril 2002, au cours d’un dialogue non prévu avec des jeunes d’un quartier sensible de Strasbourg, le chef du MoDem avait giflé un garçon de 11 ans profitant d’un moment d’inattention pour «lui faire les poches».
Le premier ministre a présidé un conseil municipal à Pau lundi soir, alors qu’une réunion de crise se tenait à Paris au sujet de la situation à Mayotte, provoquant un tollé au sein de l’opposition, jusqu’au camp macroniste allié avec le MoDem.
DÉCRYPTAGE - À peine nommé premier ministre, François Bayrou fait face face à sa première crise tandis que le gouvernement démissionnaire tente d’apporter des solutions.
CONTRE-POINT - François Bayrou devra satisfaire la droite comme la gauche, mais aussi se préoccuper de la question de la crédibilité posée par la succession accélérée des gouvernements.
FIGAROVOX/ENTRETIEN - La nomination à Matignon de François Bayrou pourrait inaugurer une séquence parlementaire inédite faite de coalitions changeant au gré des circonstances, explique le constitutionnaliste.
TRIBUNE - La nomination du président du MoDem à Matignon va permettre aux Français de découvrir une nouvelle facette de la Vème République, celle d’un régime primo-ministériel hors cohabitation, pointe le professeur de droit public Christophe Boutin.
ENTRETIEN - Le philosophe* voit dans la nomination de François Bayrou à Matignon le retour de la stratégie de l’« extrême centre », un concept qu’il a théorisé dans son premier livre, en 1980. Selon lui, cette idéologie cherche à monopoliser le pouvoir au détriment du jeu normal de la démocratie.
CONTRE-POINT - Avoir rêvé il y a trente ans de rassembler « de Barre à Delors » n’apporte pas la garantie de savoir aujourd’hui constituer une équipe capable de gouverner.
CHRONIQUE - Chaque semaine, pour Le Figaro, notre chroniqueur pose son regard ironique sur l’actualité. Aujourd’hui, il imagine la semaine qui a précédé la nomination de François Bayrou à Matignon, entre chantages et calculs politiques.
RÉCIT - Invité ce dimanche du « Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat », le vice-président du Rassemblement national juge que le nouvel hôte de Matignon « est quelqu’un d’un peu à part dans le spectre politique ».