Guillaume Tabard : «Le bayrouisme confronté à la réalité»
CONTRE-POINT - Avoir rêvé il y a trente ans de rassembler « de Barre à Delors » n’apporte pas la garantie de savoir aujourd’hui constituer une équipe capable de gouverner.
CONTRE-POINT - Avoir rêvé il y a trente ans de rassembler « de Barre à Delors » n’apporte pas la garantie de savoir aujourd’hui constituer une équipe capable de gouverner.
CHRONIQUE - Chaque semaine, pour Le Figaro, notre chroniqueur pose son regard ironique sur l’actualité. Aujourd’hui, il imagine la semaine qui a précédé la nomination de François Bayrou à Matignon, entre chantages et calculs politiques.
Le nouveau premier ministre, qui suit la situation tragique à Mayotte, commence lundi, avec le RN, une série de consultations pour éviter une censure. Il planche aussi sur son «gouvernement de personnalités».
ENTRETIEN - L’essayiste* ne décolère pas de la dissolution surprise du mois de juin dont le résultat continue de secouer le système politique, l’économie et de réduire les marges de manœuvre de la France à l’étranger.
RÉCIT - Après un bras de fer surréaliste, le président a fini par nommer son allié historique premier ministre. Comme un symbole du compagnonnage politique ambigu qu’entretiennent les deux hommes depuis 2017.
CONTRE-POINT - En nommant le premier baron de son camp, Emmanuel Macron fait le choix d’un vétéran de la politique qui tiendra à appliquer l’intégralité des règles constitutionnelles, faisant de lui celui qui «détermine et conduit la politique de la nation».
À peine nommé à Matignon, le patron du MoDem doit désormais s’atteler à bâtir un «accord de non-censure», avant de former son gouvernement et reprendre de nombreux dossiers laissés en suspens.
ENTRETIEN - La nomination de François Bayrou permet d’avoir enfin un vrai poids lourd politique à Matignon, analyse le politologue*. Ce dernier a désormais la lourde tâche de former un « arc de gouvernement » pouvant aller de Bruno Retailleau à Bernard Cazeneuve, poursuit-il.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Si l’instabilité politique actuelle s’explique par l’impéritie conjoncturelle de l’exécutif, elle est aussi le résultat d’un demi-siècle de subversion des institutions gaulliennes, analyse le professeur de droit Guillaume Drago, qui propose des pistes pour y remédier.
ANALYSE - Après Horizons et Renaissance, le MoDem voit à son tour son présidentiable devenir premier ministre.