Législatives : malgré les doutes de ses troupes, Emmanuel Macron en campagne pour un «réveil»
Enthousiasme minimum. Après la conférence de presse d’Emmanuel Macron, mercredi dans la grande salle de réception du Pavillon Cambon, dans le centre de Paris, les habituelles déclarations de soutien de ses partisans, ministres ou parlementaires, relayant la bonne parole présidentielle se sont faites rares. Rien ou presque n’est venu.
Le gouvernement, convoqué sur place, et qui ne tirait pas vraiment la mine des jours de fête, s’est ensuite envolé comme une volée de moineaux, alors que certains de ses membres doivent retourner à la bataille dans leurs circonscriptions, dans le cadre des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet prochains convoquées à la suite de la dissolution surprise de l’Assemblée. Les autres députés sortants du camp présidentiel, eux, distribuaient déjà sur le terrain leurs tracts qui, pour nombre d’entre eux, n’afficheront pas le visage d’Emmanuel Macron. Signe d’une majorité pas aussi « unie » que le chef de l’État voulait le croire, l’ex-premier ministre Édouard…