FIGAROVOX/TRIBUNE - Ce samedi 7 septembre, près de 110.000 manifestants se sont rassemblés pour dénoncer la nomination de Michel Barnier à Matignon. Pour Ophélie Roque, cet évènement révèle la rupture entre les élites d’une gauche devenue un agrégat de causes, et son électorat historique.
CHRONIQUE - Le sociologue Vincent Tiberj s’évertue sur 300 pages à réfuter la droitisation de notre pays. Selon lui, les Français seraient secrètement de gauche mais influencés par des discours politiques et médiatiques imposant certains thèmes dans le débat. Peu convaincant.
TRIBUNE - Alors que l’idée d’élire l’Assemblée nationale à la proportionnelle suscite désormais un large accord dans la classe politique, il ne faut pas perdre de vue les conséquences négatives que pourrait avoir ce mode de scrutin, rappelle l’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel.
RÉCIT - Déclaré en lice pour la présidentielle plus de deux ans avant 2027, le chef d’Horizons voit son espace politique disputé. Sur sa droite, par le nouveau premier ministre LR, Michel Barnier. Sur sa gauche, par son rival Gabriel Attal.
Dans son premier entretien accordé après la nomination de Michel Barnier à Matignon, le président du Sénat estime que le nouveau premier ministre de droite doit incarner l’intérêt supérieur du pays.
DÉCRYPTAGE - L’expression traduit la volonté du chef de l’État de garder la main face à Matignon, tout en rendant la manœuvre la plus acceptable possible pour l'électorat de gauche.
En poursuivant les consultations pour composer un gouvernement compact et renouvelé, le premier ministre souligne ses priorités avant un discours de politique générale qu’il souhaite prononcer début octobre.
REPORTAGE - La nomination de Michel Barnier à la tête du gouvernement a été une nouvelle raison de descendre dans la rue pour les militants, qui regrettent de ne pas avoir un premier ministre choisi par le NFP.
CONTRE-POINT - Si l'on peut parier sur un fonctionnement harmonieux entre l'Élysée et Matignon, c'est avec le Parlement d'abord et avec les Français surtout que Michel Barnier devra éviter les blocages et l'incompréhension.
SONDAGE - Si l’ancien premier ministre reste une personnalité populaire, le timing de sa déclaration de candidature n’a pas été compris par 60% des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro.