Après Los Angeles et Washington, Donald Trump envoie la garde nationale à Chicago

Après Los Angeles et Washington, Chicago. Selon le Washington Post, Donald Trump prépare activement le déploiement de la garde nationale américaine dans la ville de l’Illinois, qui est aussi troisième plus grande ville des États-Unis. Il y a deux semaines, la capitale américaine avait connu le même sort.

Vendredi 22 août, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a ensuite annoncé que les militaires déployés à Washington seraient armés. Désormais, Chicago est donc la prochaine cible, en attendant probablement New York. « C’est le bazar à Chicago, le maire est un incompétent, a ainsi lancé Donald Trump le 22 août. Après Washington, c’est probablement là que nous rétablirons l’ordre. »

L’insécurité comme prétexte

Le locataire de la Maison-Blanche argue de la criminalité des gangs pour justifier sa décision. « Elle est au plus bas depuis trente ans », a pourtant rétorqué la maire de Washington. L’argument avancé est le même pour les villes suivantes.

En réalité, les trois villes ont un point en commun qui n’a rien à voir avec l’insécurité : elles sont chacune dirigées par les démocrates. Chicago a aussi, comme d’autres grandes villes américaines, la spécificité d’être une « ville sanctuaire » où la police locale ne demande pas le statut migratoire des personnes arrêtées et ne collabore pas avec les agences fédérales.

Au début de l’année, Donald Trump y avait d’ailleurs annoncé la « plus grande opération d’expulsion de l’Histoire », avant d’y renoncer faute de budget. En revanche, les États ayant annoncé fournir des effectifs à la garde nationale pour ces opérations de prétendu maintien de l’ordre sont tous républicains (Mississippi, Ohio, Caroline du Sud…).