François Bayrou aime les récits. Ceux de Dumas, de Péguy, de l’écrivain allemand Ernst Wiechert. L’agrégé de lettres classiques a lui-même écrit une quinzaine de livres. Lundi, alors qu’il vient d’être personnellement relaxé dans l’affaire des assistants parlementaires européens, il confie à quelques proches, dont Emmanuel Macron qui le reçoit à l’Élysée, son envie de revenir au gouvernement. Trois décennies après son passage à l’Éducation nationale, «c’est une jolie histoire à raconter», lance-t-il le soir devant les millions de téléspectateurs du «20 Heures» de France 2.
Mais la «jolie histoire» a fini par virer au psychodrame. Pendant les quarante-huit heures de pourparlers au sommet de l’État, en pleines tractations autour du remaniement, François Bayrou constate que le premier ministre, Gabriel Attal, freine son arrivée aux fonctions qu’il vise: l’Éducation ou un ministère de la Simplification taillé sur-mesure. Actant «l’absence d’accord sur la politique à suivre», le centriste annonce…