Les suppléants des ex-ministres dont le sort reste en suspens ont découvert la date dans un récent courrier. «Dans l’hypothèse où (le député élu) que vous suppléez à l’Assemblée nationale ne serait pas renommé au gouvernement, il serait mis fin à votre mandat parlementaire le 11 février 2024 à minuit», est-il écrit dans la missive. Autrement dit, dès dimanche soir, pour permettre aux titulaires des sièges en question de regagner les bancs du Palais Bourbon à partir de lundi. En macronie, on surveille donc l’échéance du week-end avec une attention inversement proportionnelle à celle de l’opinion publique. Il faut dire qu’Emmanuel Macron, fidèle à ses habitudes, prend tout son temps pour compléter l’équipe de Gabriel Attal avec une liste de ministres délégués et de secrétaires d’État.
La relaxe de François Bayrou dans l’affaire des assistants parlementaires d’eurodéputés MoDem (ex-UDF) est venue complexifier lundi le Meccano. Remis en selle, l’allié historique d’Emmanuel Macron se verrait…