Dette, déficits : «La France sur le toboggan de l'enfer»

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Dette, déficits : «La France sur le toboggan de l'enfer»

Gaëtan de Capèle. Le Figaro

L’ÉDITORIAL DU FIGARO - L’État doit stopper l'hémorragie de ses finances publiques, avant que les agences de notation, mais aussi les marchés financiers, lui fassent payer le prix de son inconséquence.

Et soudain, Emmanuel Macron eut une révélation : la France est au bord du gouffre. L'État qu'il préside, jugé en faillite par François Fillon en 2007 lorsque sa dette atteignait 1200 milliards, supporte aujourd'hui un fardeau de 3200 milliards. Son coût augmente sans cesse, au rythme des taux d'intérêt, jusqu'à asphyxier l'action publique. Inutile de feindre la surprise : il advient simplement ce que la Cour des comptes répète dans le vide depuis des années : la France vit à crédit sans en avoir les moyens. Sur le toboggan de l'enfer, elle doit maintenant stopper l'hémorragie de ses finances publiques, avant que les agences de notation, mais aussi les marchés financiers, lui fassent payer le prix de son inconséquence.

L'inventeur du « quoi qu'il en coûte », soudainement désireux de partager ses préoccupations avec les responsables de la majorité, n'est pas pour rien dans cette catastrophe. On ne lui reprochera pas les sommes faramineuses mises sur la table, comme partout…

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