Iran: la mort du président Raissi aiguise la lutte pour la succession du guide suprême

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La disparition, la veille, dans un accident d’hélicoptère d’Ebrahim Raissi faisait la une des quotidiens iraniens (ici, à Téhéran). ATTA KENARE/AFP

ANALYSE - Gardiens de la révolution, religieux et conservateurs préparent l’après-Khamenei, l’ayatollah de 85 ans qui dirige le pays.

Quelques heures après l’annonce officielle, lundi matin, de la mort du président de la République islamique, Ebrahim Raissi, dans un accident d’hélicoptère dans une région escarpée et boisée du nord-ouest de l’Iran, le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a confirmé son remplacement par le premier vice-président, Mohammad Mokhber, ainsi que celui du chef de la diplomatie, Hossein Amir Abdollahian, également mort dans l’accident, par le vice-ministre des Affaires étrangères, Ali Bagheri Kani. Cinq jours de deuil ont été décrétés. Les funérailles de M. Raissi, 64 ans, démarrent ce mardi.

Alors que sur les réseaux sociaux apparaissaient des signes de satisfaction de la disparition d’un homme accusé d’être responsable de nombreuses violations des droits de l’homme, les autorités ont tenu à donner l’impression qu’il n’y avait aucune vacance du pouvoir. Conformément à l’article 131 de la Constitution, M. Mokhber occupera le poste de président de la République par intérim jusqu’à la tenue d’une…

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