Correspondante à Istanbul
Silence radio. Alors que les recherches se poursuivaient avec difficulté ce dimanche soir pour retrouver une trace de l’hélicoptère d’Ebrahim Raissi, l’incertitude la plus totale demeurait sur le sort du président iranien et de ses coéquipiers. «Les terribles conditions météorologiques rendent l’accès au site du crash difficile. C’est une zone montagneuse et nuageuse. Tous les contacts ont été rompus», explique une journaliste contactée à Téhéran. L’appareil, précisent les agences iraniennes, aurait dû effectuer un «atterrissage brutal», en urgence, dans une région rurale connue pour son relief abrupt, près de la frontière entre l’Iran et l’Azerbaïdjan. Selon la presse iranienne, le ministre des Affaires étrangères iranien, Hossein Amir Abdollahian, figure également parmi les passagers de l’appareil où se trouvait Raissi. Ils revenaient d’une visite officielle en Azerbaïdjan, où ils avaient inauguré un barrage avec le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev.
Au sommet…