GRAND ENTRETIEN - Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier, les responsables politiques comme les commentateurs se débattent dans un marasme ne faisant qu’accroître le désarroi des Français.
FIGAROVOX/ENTRETIEN - La nomination à Matignon de François Bayrou pourrait inaugurer une séquence parlementaire inédite faite de coalitions changeant au gré des circonstances, explique le constitutionnaliste.
À l’Assemblée, en attendant le budget, la loi d’urgence présentée par le gouvernement démissionnaire a été adoptée malgré quelques tensions.
TRIBUNE. - La nomination du président du MoDem à Matignon va permettre aux Français de découvrir une nouvelle facette de la Ve République, celle d’un régime primo-ministériel hors cohabitation, pointe le professeur de droit public Christophe Boutin.
DÉCRYPTAGE - Lundi après-midi, les députés adopteront une loi spéciale déposée en urgence par le gouvernement démissionnaire afin d’assurer la « continuité des services publics et de la vie du pays ».
RÉCIT - Invité ce dimanche du « Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat », le vice-président du Rassemblement national juge que le nouvel hôte de Matignon « est quelqu’un d’un peu à part dans le spectre politique ».
ANALYSE - S’il ne provoque aucun enthousiasme particulier, le patron du MoDem semble pour l’instant le plus à même de ne pas susciter immédiatement rejet et détestation d’une majorité des autres groupes politiques du Palais Bourbon.
DÉCRYPTAGE - LFI et le RN souhaitent amender le projet de loi spéciale afin de traiter la question de l’indexation du barème de l’impôt sur l’inflation.
CHRONIQUE - Sans majorité à l’Assemblée nationale, aucun assainissement de la calamiteuse situation budgétaire du pays n’est possible. Il est donc temps de réfléchir à un changement de scrutin, voire de régime.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Plus encore que nos institutions, ce sont nos pratiques politiques que nous devons repenser, analyse l’historien Jean Garrigues. Il faudrait notamment intégrer la culture du compromis et mettre un terme à l’hyper-présidentialisation du régime, insiste-t-il.