« C’est un combat d’usure » : à Nouméa la nuit, dans la cellule de crise, avec la ministre des Outre-mer

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« C’est un combat d’usure » : à Nouméa la nuit, dans la cellule de crise, avec la ministre des Outre-mer

Route bloquée en Nouvelle Calédonie. Photo Chabaud Gill/ABACA

EXCLUSIF – Incendies, interpellations… « Le Figaro » a passé une partie de la nuit au haut-commissariat et à l’hôtel de police de la capitale calédonienne, avec Marie Guévenoux. Dans la ville, où des barrages indépendantistes sont détruits et réinstallés, un calme très partiel semble s’installer.

Envoyé spécial à Nouméa

Il est 22 heures passées, ce dimanche 25 mai, quand six hommes gradés s’installent autour d’une table. Dans Nouméa sous état d’urgence et sous couvre-feu, la ministre déléguée chargée des Outre-mer, Marie Guévenoux, les rejoint dans la cellule de gestion de la crise. C’est là, dans ce bâtiment sans charme installé dans les jardins du haut-commissariat de la République, que les autorités organisent la riposte aux violences depuis près de deux semaines.

« Alors, qu’est-ce que ça dit ? », demande la ministre. Un policier lui raconte qu’une habitation a été incendiée sur la commune de Mont-Dore, près de la tribu de Saint-Louis, « qui a fait l’objet d’exactions plusieurs soirs de suite ». Cette fois-ci, des coups de feu ont été tirés sur des hommes du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), venus encadrer les pompiers. L’un d’eux, atteint par des éclats d’une balle de grand calibre qui s’est enfoncée à travers une jointure de son véhicule blindé…

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