Jadis adversaire de la Russie, le premier ministre hongrois Viktor Orban est tombé sous la coupe de Vladimir Poutine

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Des manifestants défilent avec une banderole «Poutine non! L’Europe Oui!», le 16 février 2015, à Budapest, à la veille de la visite officielle, du président russe, Vladimir Poutine, avec le premier ministre hongrois Viktor Orban pour discuter des livraisons de gaz russe à la Hongrie. ATTILA KISBENEDEK/AFP

DÉCRYPTAGE - Le dirigeant magyar n’a pas toujours été si bien disposé à l’égard de la Russie et de son dirigeant.

À Budapest

Le 17 février 2015, un gros-porteur Iliouchine Il-76MD dépose la limousine Mercedes lourdement blindée de Vladimir Poutine sur le tarmac de l’aéroport Ferenc-Liszt. Budapest est sous quasi-blocus pour assurer la sécurité du président russe, qui foule le sol de l’Union européenne pour la première fois depuis l’annexion de la Crimée et l’éclatement de la guerre du Donbass, un an plus tôt. La veille, quelques milliers de Hongrois ont défilé de la gare de l’Est à celle de l’Ouest, pour exprimer leur opposition à la nouvelle doctrine hongroise d’ ouverture vers l’Est», synonyme de rapprochement avec la Russie de Poutine. La rencontre magyaro-russe fait avancer le projet de construction de deux réacteurs nucléaires par Rosatom, le plus gros investissement de l’histoire de la Hongrie, et un important contrat gazier est signé. Au nez et à la barbe des Européens, qui ont tacitement fait de Poutine une persona non grata.

Viktor Orban n’a pas toujours été si bien disposé à l’égard de la Russie…

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