"Il n'est pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte" face à la Russie, estime le chef de l'Otan

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"Il n'est pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte" dans la guerre face à la Russie, à condition que les Occidentaux tiennent leurs promesses de lui fournir davantage d'armes, a affirmé jeudi 25 avril Jens Stoltenberg, le chef de l'Otan.

"Ces derniers mois, les alliés de l'Otan n'ont pas apporté le soutien" qu'ils avaient promis, a regretté Jens Stoltenberg, dans un discours prononcé lors d'une remise de prix à Berlin sur les liens transatlantiques. "Mais il n'est pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte, car un soutien plus fort est en route", a ajouté le secrétaire général de l'Alliance.

"Il est maintenant de notre responsabilité de transformer les engagements [récents des Occidentaux, NDLR] en livraisons réelles d'armes et de munitions, et de le faire rapidement", a-t-il jugé. 

Vendredi dernier, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait exhorté l'Otan à livrer le plus rapidement possible des armes à l'Ukraine, qui "ne peut plus attendre" face à la pression russe. Les Alliés avaient promis d'augmenter leur soutien.

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L'Ukraine a subi des revers sur le champ de bataille notamment en raison de l'incapacité des alliés à tenir leurs promesses d'aide, tandis qu'un projet de loi visant à accroître le soutien des États-Unis a été longtemps bloqué par des querelles politiques.

Jens Stoltenberg s'est toutefois félicité de l'approbation par le Congrès du vaste plan américain d'assistance militaire à l'Ukraine de plus de 60 milliards de dollars, et des engagements allant dans le même sens pris par d'autres pays, dont la Grande-Bretagne, l'Allemagne et les Pays-Bas.

La Chine accusée d'alimenter ce conflit armé

Par ailleurs, Jens Stoltenberg s'en est pris à la Chine, accusant Pékin de "soutenir l'économie de guerre de la Russie" en partageant des technologies de pointe pouvant être utilisées pour produire des missiles, des chars et des avions.

"La Chine affirme vouloir entretenir de bonnes relations avec l'Occident. Dans le même temps, Pékin continue d'alimenter le plus grand conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale", a-t-il déclaré. 

"Ils ne peuvent pas avoir le beurre et l'argent du beurre", a martelé Jens Stoltenberg, qui s'est vu remettre à Berlin le prix Eric Warburg, récompensant une personnalités ayant particulièrement œuvré pour les relations transatlantiques.

Berlin et Pékin entretiennent traditionnellement des relations économiques étroites, les entreprises allemandes investissant des sommes considérables en Chine et exportant massivement des marchandises vers la deuxième économie mondiale.

Avec AFP

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