Flottille de la liberté : le Handala partira d’Italie le 13 juillet pour tenter de briser le blocus de Gaza
« Le prochain bateau de la Freedom flotilla partira dans quelques jours », annonçait sur X (ex-Twitter) Rima Hassan, lundi 7 juillet. « Le bateau Handala est prêt à partir de Syracuse pour Gaza le 13 juillet pour tenter de briser le blocus », précise le compte Instagram de la flottille de la liberté, mercredi 9 juillet au matin.
Moins d’un mois après la libération des geôles israéliennes des derniers membres d’équipage du Madleen, la Coalition de la Flottille annonce donc le départ d’un nouveau navire qui tentera, lui aussi, de briser le blocus illégal de la bande de Gaza par Israël, d’apporter de l’aide alimentaire et médicale aux Palestiniens, mais aussi de mettre les projecteurs sur le génocide en cours et sur la situation humanitaire catastrophique dans l’enclave.
Handala, emblème de l’identité palestinienne
Pour rappel, en juin, 12 personnes, dont l’activiste Greta Thunberg, l’eurodéputé Rima Hassan, ou encore le journaliste Yanis Mhamdi, avait embarqué à bord d’un bateau de la flottille de la liberté et avait été kidnappé par l’armée israélienne dans les eaux internationales.
Si le navire et son équipage n’avaient pas réussi à percer le blocus et à acheminer l’aide humanitaire dont ils étaient chargés, ils sont parvenus à susciter l’intérêt des médias, de la société civile et de nombreuses personnalités. Le blocus illégal de la bande de Gaza a été mis en lumière au moins pour un temps, et, surtout, les violations constantes par Benyamin Netanyahou et son gouvernement d’extrême droite du droit international ont été dénoncées.
Le nom du nouveau bateau n’est en rien dû au hasard. Handala est un petit enfant aux cheveux hérissés inventé par le dessinateur de presse Naji al-Ali. L’âge de Handala – dix ans – représente l’âge de Naji al-Ali en 1948, lorsqu’il est forcé de quitter la Palestine. Il est devenu un emblème de l’identité palestinienne et représente les horreurs de la guerre, la pauvreté des enfants dans les camps de réfugiés, l’occupation illégale de la Cisjordanie. Le personnage tourne le dos : il ne montrera son visage que le jour où le peuple palestinien aura un État indépendant.
Pour une information libre sur la Palestine
Nous avons été l’un des premiers médias français à défendre le droit des Palestiniens à disposer d’un État viable dans le respect des résolutions de l’ONU. Et nous avons inlassablement défendu la paix au Proche-Orient. Aidez-nous à continuer de vous informer sur ce qui se passe là-bas. Grâce à vos dons.
Je veux en savoir plus !