Cancer : quelle place pour les «médecines alternatives» ?

Aromathérapie, homéopathie, acupuncture, biologie totale, coupeurs de feu... Plus de 400 médecines «alternatives» ont été recensées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les pratiques à risque sectaire dans le domaine de la santé s'appuient souvent sur l'idée que toute la santé publique est à la main de l'industrie pharmaceutique et que les remèdes à tous nos maux sont dans la nature ou à trouver en soi. Leurs fondements sont souvent en désaccord avec les connaissances médicales. Les preuves de leur efficacité : souvent ténues, voire inexistantes. Il n’existe pas de données précises sur la fréquence du recours aux médecines «douces» en France, mais un sondage récent montre que 7 personnes sur 10 ont déjà testé l’une de ces pratiques (ostéopathie en tête). Il s’agit pour la plupart de personnes atteintes de cancer, selon la Miviludes (Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires). Des chiffres qui témoignent d’un engouement certain. Mais quels bénéfices…

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