La pression militaire sur le Hamas "fonctionne", affirme Benjamin Netanyahu
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé dimanche 30 mars que la pression militaire accrue d'Israël sur le Hamas à Gaza "fonctionne", insistant sur le fait que le mouvement islamiste palestinien devait rendre ses armes.
"En ce qui concerne le Hamas à Gaza, la pression militaire fonctionne (...) Nous pouvons voir des brèches commencer à apparaître" dans le cadre des négociations, a déclaré Benjamin Netanyahu au début d'une réunion de son cabinet. "Le Hamas doit déposer les armes. Ses dirigeants seront (alors) autorisés à partir", a-t-il ajouté, alors que les médiateurs (l'Égypte, le Qatar et les États-Unis) tentent toujours de rétablir le cessez-le-feu et obtenir la libération des otages israéliens toujours détenus à Gaza..
"Mise en œuvre du plan de Trump"
Un haut responsable du Hamas a déclaré samedi que le groupe avait approuvé une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs et a exhorté Israël à la soutenir.
Le bureau de Benjamin Netanyahu a confirmé la réception de la proposition et a déclaré qu'Israël avait soumis une contre-proposition, sans autre précision.
Benjamin Netanyahu a indiqué dimanche qu'Israël assurerait la sécurité à Gaza et "permettrait la mise en œuvre du plan Trump – le plan de migration volontaire".
"C'est le plan. Nous ne le cachons pas et sommes prêts à en discuter à tout moment", a-t-il conclu.
Quelques jours après son entrée en fonction, le président américain Donald Trump avait annoncé un plan visant à déplacer les plus de deux millions d'habitants de Gaza dans les pays voisins, l'Égypte et la Jordanie.
Ces derniers avaient rejeté cette idée et l'annonce américaine a été vivement critiquée par une grande partie de la communauté internationale.
Une trêve fragile qui avait permis des semaines de calme relatif dans la bande de Gaza s'est effondrée le 18 mars, lorsque Israël a repris ses bombardements aériens et son offensive terrestre dans le territoire palestinien.
Dimanche, des frappes aériennes sur la zone de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, ont tué au moins 17 personnes, "pour la plupart des enfants et des femmes", selon l'hôpital Nasser.
Avec AFP