Le Moyen-Orient affiche ses réserves à une alliance arabo-israélienne face à l’Iran

La participation de certains pays arabes à l’interception de drones iraniens lancés contre Israël augure-t-elle, comme le souhaitent l’État hébreu et certains leaders occidentaux, de la création d’une «Otan arabe» destinée à contrer Téhéran au Moyen-Orient? Quelques heures après l’attaque iranienne inédite en territoire israélien, plusieurs ministres israéliens ont appelé à la formation d’un «front régional» anti-Iran. Un appel repris à son compte par Emmanuel Macron, pour qui «il ne faut pas répondre en escaladant mais plutôt isoler l’Iran (et) réussir à convaincre les pays de la région que l’Iran est un danger».

Si de nombreux pays arabes dénoncent régulièrement les tentatives de déstabilisation iranienne, peu semblent prêts à sauter le pas. «Ceux qui en Occident prétendent que la coopération (à laquelle on a assisté samedi, NDLR) est la preuve de l’émergence d’un système de défense aérien arabo-israélien contre l’Iran pratiquent le vœu pieux», écrit sur son compte X l’expert jordanien…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous