Javier Milei veut l’appeler la «taxe Kicillof», du nom du ministre de l’Économie de la présidente Kirchner, responsable de la nationalisation, en 2012, de l’entreprise pétrolière YPF. Le président argentin ultralibéral, au pouvoir depuis le 10 décembre, étudie la création d’une obligation perpétuelle pour solder le contentieux lié à cette nationalisation.
La justice américaine a condamné l’Argentine, en septembre dernier, à payer 16,1 milliards de dollars de dommages-intérêts à Petersen Energia et Eton Park Capital, qui détenaient à eux deux un quart du capital d’YPF et s’estiment lésés par la nationalisation. Même si Buenos Aires a fait appel, la juge a ordonné le versement d’ici le 10 janvier d’une consignation du même montant, en attendant le verdict final. «Il y a un problème, parce que l’argent, nous ne l’avons pas», a déclaré le chef de l’État sur la chaîne La Nacion+. «Mais oui, nous avons la volonté de payer», a-t-il ajouté.
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