Décidément, Javier Milei ne perd pas de temps pour appliquer sa «thérapie de choc» et son «tronçonnage» de l’État. Après l’annonce d’une dévaluation de plus de moitié du peso, deux jours à peine après sa prise de fonction, le 10 décembre à la présidence de l’Argentine, l’économiste ultralibéral vient de publier un décret pour déréguler massivement l’économie.
Une longue liste à la Prévert qui vise à abroger pas moins de 300 normes, touchant à l’immobilier, au marché du travail et aux privatisations. «L’objectif est d’entamer le chemin vers la reconstruction du pays, rendre la liberté et l’autonomie aux individus et commencer à désarmer l’énorme quantité de réglementations, qui ont retenu, entravé empêché la croissance économique dans notre pays», a déclaré le chef de l’État dans une allocution diffusée à la radio et à la télévision.
Une majorité au Parlement à trouver
Première mesure d’importance, le décret prévoit l’abrogation de la loi encadrant les loyers «pour que le marché immobilier recommence à fonctionner sans problème