En Argentine, Javier Milei dérégule l’économie à tout-va

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La Une d’un journal argentin contre les mesures économiques du nouveau Président. LUIS ROBAYO/AFP

DÉCRYPTAGE - Privatisations, prix des logements, marché du travail… le nouveau président argentin présente 300 mesures.

Décidément, Javier Milei ne perd pas de temps pour appliquer sa «thérapie de choc» et son «tronçonnage» de l’État. Après l’annonce d’une dévaluation de plus de moitié du peso, deux jours à peine après sa prise de fonction, le 10 décembre à la présidence de l’Argentine, l’économiste ultralibéral vient de publier un décret pour déréguler massivement l’économie.

Une longue liste à la Prévert qui vise à abroger pas moins de 300 normes, touchant à l’immobilier, au marché du travail et aux privatisations. «L’objectif est d’entamer le chemin vers la reconstruction du pays, rendre la liberté et l’autonomie aux individus et commencer à désarmer l’énorme quantité de réglementations, qui ont retenu, entravé empêché la croissance économique dans notre pays», a déclaré le chef de l’État dans une allocution diffusée à la radio et à la télévision.

Une majorité au Parlement à trouver

Première mesure d’importance, le décret prévoit l’abrogation de la loi encadrant les loyers «pour que le marché immobilier recommence à fonctionner sans problème

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