Loi fin de vie : les soignants prêts à un nouveau bras de fer sur l’aide à mourir
DÉCRYPTAGE - Alors que la dissolution avait rendu ce texte caduc, le nouveau gouvernement vient de le remettre sur le devant de la scène politique.
DÉCRYPTAGE - Alors que la dissolution avait rendu ce texte caduc, le nouveau gouvernement vient de le remettre sur le devant de la scène politique.
L’ÉDITORIAL DU FIGARO - La véritable urgence devrait être le déploiement des soins palliatifs, et non pas de reprendre le processus législatif visant à instaurer l’euthanasie et le suicide assisté, pour donner des gages aux activistes des «droits».
TRIBUNE - Michel Barnier s’est déclaré «personnellement favorable» au projet de loi légalisant l’euthanasie qui avait été présenté par son prédécesseur. Un projet présenté comme un «progrès» mais qui, en réalité, menace les plus vulnérables, analyse Laurent Frémont, enseignant en droit constitutionnel à Sciences Po.
CONTRE-POINT - C'est la deuxième fois depuis son arrivée à Matignon que le premier ministre cède à des sommations sur le terrain sociétal.
LE BLOC-NOTES - À travers deux décisions, dont l’interdiction de l’abaya, le Conseil d’État a tenu bon pour tenter de lutter contre le séparatisme dans l’enceinte de l’école. C’est la preuve que nous ne sommes pas condamnés à la tétanie et au double langage.
VU D’AILLEURS - Malgré le mot d'ordre du Conseil fédéral lundi, la capsule a été utilisée pour la première fois pour un suicide assisté dans une forêt vers Schaffhouse.
TRIBUNE - La proposition de loi sur la fin de vie déposée par Olivier Falorni a été jugée recevable ce lundi. Pour les cofondateurs du collectif Démocratie, éthique et solidarités, Laurent Frémont et Emmanuel Hirsch, il est à craindre que ce texte apparaisse comme l’opportunité de trouver un consensus factice dans une Assemblée divisée.
Le projet de loi sur l’euthanasie et le suicide assisté était tombé avec la dissolution de l’Assemblée. Le dépôt de ce nouveau texte devrait être validé en début de semaine prochaine.
RÉCIT - À la recherche d’un difficile équilibre, les élus ont voté l’article 5 qui ouvre la possibilité d’un suicide assisté et d’une exception d’euthanasie.
TRIBUNE - Si « l’aide à mourir » était adoptée, elle serait applicable bien avant que les soins palliatifs ne soient effectivement disponibles partout, alertent Caroline Brandicourt* et Isabelle Mordant**. En l’absence de réelle alternative, les malades qui souffrent risqueraient d’être condamnés, s’inquiètent-elles.