Guerre Hamas-Israël: «La paix n’est pas pour demain»

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Philippe Gélie. Le Figaro.

L’ÉDITORIAL DU FIGARO - Deux camps qui ont juré de se détruire mutuellement sont, certes, obligés de négocier une trêve, ponctuée de libérations d’otages. Mais la phase 2 de l’offensive devrait bientôt commencer.

Sept jours d’une trêve négociée par petits bouts, ponctuée de libérations d’otages et de prisonniers, ont laissé s’installer l’impression qu’un arrêt des hostilités serait possible entre Israël et le Hamas. L’heure de la déception approche. L’État hébreu maintient son objectif de détruire l’organisation terroriste responsable des massacres du 7 octobre. En l’absence de stratégie politique pour «le jour d’après», Benyamin Netanyahou et l’état-major de Tsahal ont assez de plans militaires pour repousser l’échéance. La phase 2 de l’offensive devrait bientôt commencer dans le sud de la bande de Gaza, où le Hamas se cache parmi des centaines de milliers de sans-abri. La phase 3 de «démilitarisation» de l’enclave palestinienne risque de s’étendre sur de longs mois. Et une phase 4, qui viserait le Hezbollah au Liban-Sud, est déjà évoquée à demi-mot.

Les États-Unis s’efforcent à ce stade de retenir le bras d’Israël afin de limiter la casse au sud de Gaza, où des destructions de la même ampleur qu’au…

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