Les otages vont devoir réapprendre à vivre après avoir vécu l’horreur. Une partie des personnes capturées par le Hamas a progressivement été libérée depuis le 24 novembre dernier. Après le temps du soulagement et des retrouvailles émouvantes avec leurs familles, ces femmes et ces enfants vont devoir faire face à de lourdes séquelles psychologiques. La plupart ont violemment été capturés dans des kibboutz près de la frontière de Gaza, le 7 octobre. Près de 200 hommes du groupe terroriste islamiste les ont réveillés en sursaut, armés de kalachnikov, lance-roquettes et de grenades. Des familles entières ont été tuées à l’intérieur de ces maisons.
Depuis la libération de trois otages Franco-israéliens lundi, leurs proches donnent des informations sur ce qu’ont traversé ces enfants. La tante du jeune Eitan a notamment raconté au micro de BFMTV que son neveu a été obligé de regarder le film du massacre du 7 octobre. Pendant sa détention à Gaza, «à chaque fois qu’un enfant pleurait, on le menaçait…