TÉMOIGNAGES - Autrefois attirés par les régions ensoleillées, de plus en plus de Français réalisent maintenant le mouvement inverse. Ils s’installent désormais en Bretagne, en Normandie ou en Vendée, en quête de fraîcheur.
Dans un entretien au Parisien-Aujourd’hui en France, le chef du gouvernement, qui se prépare à défendre son projet d’économies budgétaires à la rentrée, étrille l’appel à la mobilisation du 10 septembre baptisée «Bloquons tout».
Comme plusieurs de ses homologues européens, le groupe postal regrette n’avoir eu qu’un «délai extrêmement court pour se préparer» aux nouvelles règles américaines.
ENTRETIEN - À deux semaines de la chute annoncée du gouvernement Bayrou, l’ancien patron de l’UMP appelle le chef de l’État à «s’adresser aux Français et annoncer son départ dans six mois, au lendemain des élections municipales».
Si certains, parmi les groupes qui appellent à «bloquer la France» le 10 septembre prochain, saluent une «première bascule», beaucoup voient dans le vote de confiance requis par le premier ministre une stratégie vaine pour tenter d’étouffer la contestation.
REVUE DE PRESSE - Le premier ministre recourra à un vote de confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre en préambule du débat budgétaire. Un va-tout périlleux et pratiquement perdu d’avance, estiment les journaux étrangers.
DÉCRYPTAGE – Le premier ministre défend de longue date un système mixte pour élire les députés, mêlant scrutin majoritaire et scrutin proportionnel, à l’instar de ce que fait l’Allemagne.
DÉCRYPTAGE - L’annonce du premier ministre d’un vote de confiance le 8 septembre a fait grimper à plus 3,50 % le taux auquel l’État emprunte à dix ans, tout proche de celui de notre voisin transalpin.
Le 8 septembre, le premier ministre engagera sa responsabilité devant le Parlement. Il pariait sur un quitte ou double. On sait déjà que le plus probable semble devoir être la chute de son gouvernement.
CONTRE-POINT - Le 8 septembre, le Béarnais affrontera un pari risqué avec le vote de confiance qu’il a décidé de solliciter. Stop ou encore ? Dans deux semaines, il sera fixé.
Face aux appels au blocage, le centriste demande une «clarification» et provoque un vote de confiance le 8 septembre. Le RN et LFI ont déjà annoncé souhaiter son départ.
DÉCRYPTAGE - François Bayrou assure que toutes les dispositions présentées le 15 juillet dernier, dont la suppression de deux jours fériés, pourront faire l’objet de discussions. Mais pour parvenir à dégager près de 44 milliards d’euros d’économies, la potion sera nécessairement amère.
Un pays bloqué, dans la main des partis, un couple exécutif impuissant face à la vindicte politique actuelle... Pour essayer de tenir et de s’en sortir, François Bayrou mise sur les Français.