Cessez-le-feu à Gaza : les armes se sont tues mais la guerre couve encore
Le 15 janvier, un accord, placé sous l’égide des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, a été approuvé par Israël et le Hamas (et avec lui, l’ensemble des organisations palestiniennes). Un moment important après quinze mois d’une guerre formellement commencée le 7 octobre 2023 après l’attaque du Hamas, mais à replacer dans le contexte d’un blocus israélien de la bande de Gaza commencé en 2007 et une occupation de l’ensemble des territoires palestiniens depuis plus de cinquante-sept ans.
Dans un rapport explosif, début décembre, Amnesty International a montré qu’Israël y a mené un véritable génocide au regard de la définition de l’ONU. Plus de 46 000 Palestiniens ont été tués et 11 000 seraient disparus. Toutes les universités ont été détruites, de même qu’une bonne partie des écoles et la plupart des structures médicales. Les photos montrent que les immeubles sont soit totalement en ruines, soit difficilement habitables.
Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a subi des pressions de la part de l’administration sortante Biden et de celle, entrante, de Trump pour conclure un accord avant l’investiture du président élu, le 20 janvier. Ce qui ne l’a pas empêché d’affirmer qu’il avait reçu des assurances du nouveau locataire de la Maison-Blanche pour pouvoir reprendre la guerre.