Guerre à Gaza : Netanyahou, garant supposé d’un accord dont il ne voulait pas

Après l’officialisation d’un accord, Israël se réveille encore plus divisée. Ultime paradoxe dans un pays dont les dirigeants ont fait de la guerre un état quasi permanent. C’est d’abord le soulagement qui prévaut dans l’opinion publique et plus encore parmi les familles de captifs.

Mais ce sentiment est mâtiné de craintes, puisque la libération totale des otages n’aura lieu qu’au terme d’une deuxième phase, dont beaucoup redoutent qu’elle n’intervienne jamais. Certains pointent également le temps perdu et les vies – des otages comme des Gazaouis – elles aussi perdues. Les termes de l’accord annoncé mercredi 15 janvier sont exactement les mêmes que ceux qu’avait refusés Benyamin Netanyahou il y a six mois. Un fait mis en lumière, à sa façon, par Joe Biden, soucieux de s’attribuer le crédit de ce virage diplomatique.

Il reste 85 % de l’article à lire, la suite est réservée aux abonné.es.
Profitez d’un accès illimité aux contenus en ligne et
soutenez une rédaction jeune, libre et engagée !

Abonnez-vous à l’Humanité à partir de 11€/mois