Guerre à Gaza : un accord porteur d’espoir dans un champs de ruine

« Ça y est la guerre va se terminer. On va rentrer chez nous reconstruire notre maison. On va vivre comme les autres. » Quelques minutes avant l’annonce de l’accord révélé, un habitant du sud de la bande de Gaza et réfugié avec sa famille dans une école de Rafah, joint par téléphone, ne cachait pas sa joie.

Comme lui, des centaines de milliers de Palestiniens étaient en liesse, mercredi soir. Ils veulent croire qu’enfin, pour la première fois depuis plus de quinze mois, ils pourront s’endormir, certes dans le froid et pour beaucoup dans des abris de fortune, mais sans la peur d’être bombardés pendant leur sommeil.

Après que le premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al Thani, a reçu les négociateurs du Hamas et, séparément, les Israéliens, cela ne faisait plus aucun doute. Sous l’égide du Qatar, des États-Unis et de l’Égypte, la trêve devenait réalité. Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, devait, de manière formelle, soumettre l’accord à son cabinet de sécurité ce jeudi matin puis à l’ensemble de son gouvernement. Celui-ci doit encore l’approuver.

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