Attaque massive au Liban: à Beyrouth comme dans tout le pays, les hôpitaux ont été submergés par l’afflux des blessés

Réservé aux abonnés
Un homme blessé à la main et au visage lors de l'explosion de son biper est opéré, mercredi à Beyrouth. Mohamed Azakir / REUTERS

REPORTAGE - Les victimes, souvent jeunes, ont été opérées des yeux et souvent amputées, par des équipes médicales qui n’ont pas arrêté de travailler depuis le début de la soirée du mardi 17 septembre.

Beyrouth

À l’hôpital Rizk d’Achrafié, la foule qui s’agglutine dans le patio central n’est pas tout à fait habituelle. Beaucoup d’hommes en noir, casquette vissée sur la tête, regards interrogateurs : des partisans du Hezbollah. Beaucoup de femmes aussi, celles à l’ample abaya noire, des partisanes du mouvement chiite libanais, ou celles portant les parures plus colorées des matrones de la banlieue sud de Beyrouth. Devant le nombre de victimes de bipeurs le 17 septembre - plus de 3000 blessés -, le réseau médical du Hezbollah a été débordé et a mis à contribution l’ensemble du secteur hospitalier du pays. 

«On m’a dit que mon fils était chez vous », s’enquiert un homme visiblement inquiet à l’accueil de l’hôpital, où se pressent parents et proches des victimes des bipeurs. « Vers 16 heures (heure de Beyrouth, NDLR), explique le cardiologue Georges Ghanem, on a reçu un coup de fil du ministère de la Santé nous avertissant qu’il y avait un gros…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 83% à découvrir.

Vente Flash

1,99€ par mois pendant 6 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous