«Peut-elle tenir?»: Amélie Oudéa-Castéra, une grève et près d’un mois de polémiques

Son nom composé a inspiré les enseignants grévistes, jeudi. «Toutes les AOC ne sont pas des grands crus», a annoncé une pancarte, dans le cortège de Marseille. «Amélie Oudéa casse-toi!», pouvait-on lire aussi à Paris. L’appel à la manifestation pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail remonte au mois de décembre, avant la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra au ministère de l’Éducation nationale.

Mais les polémiques incessantes provoquées par les déclarations de la ministre, à la tête d’un portefeuille géant réunissant aussi la Jeunesse, les Sports et les Jeux olympiques, n’ont fait que renforcer ce mouvement de colère suivi par plusieurs milliers de personnes (dont 20 % d’enseignants grévistes, selon les chiffres de l’Éducation nationale).

«Peut-elle tenir?», s’interrogent plusieurs voix dans les couloirs des ministères. Dans la majorité présidentielle, on lui en veut beaucoup d’avoir réduit à néant la bonne impression laissée par le bref passage de Gabriel Attal rue de…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous