Notre critique du film Back to Black: Amy Winehouse expliquée aux nuls
Souvent, la réalité dépasse la fiction. Et la vie réelle des musiciens vaut bien mieux que celle vendue par les biopics. La médiocrité de certains d’entre eux est telle qu’on aurait presque envie d’imposer un moratoire sur leur production.
Après Piaf, Gainsbourg, Marley, Queen, James Brown, et avant Michael Jackson, Maria Callas ou Bob Dylan, Amy Winehouse est la nouvelle victime de cette sale manie. Il faut pas mal de cran pour proposer une version cinématographique de la vie tragique de la géniale chanteuse britannique quand un documentaire aussi excellent qu’Amy, qui lui a été consacré en 2015, existe. À moins que cela ne relève de l’inconscience pure et simple. Pourtant, les producteurs de Back to Black ont jugé opportun de mettre en scène la brève existence (vingt-sept ans de vie terrestre) de la chanteuse britannique la plus phénoménale du début de ce siècle. C’est à la pâlotte Marisa Abela qu’incombe ce rôle. Derrière la caméra, Sam Taylor-Johnson, réalisatrice de Nowhere Boy, un…