Mercredi sortira sur nos écrans un biopic sur la chanteuse Amy Winehouse. Autant le dire tout de suite, c'est nul. Une authentique ineptie. Le fait qu'il ait été réalisé par une tâcheronne dont les précédents faits d'armes sont l'adaptation de Cinquante nuances de Grey et, auparavant, un premier biopic sur les années de jeunesse de John Lennon parfaitement indigent, n'arrange rien. C'est un gros mélo dégoulinant abusant des gros plans. Mais la question est : le monde a-t-il vraiment besoin d'un biopic sur Amy Winehouse ? Son histoire tient en quelques lignes. Une jeune Londonienne aimant un peu trop boire des coups, sort un album sympathique en 2003. Puis elle rencontre un petit frimeur bon à rien et toxicomane dont elle tombe raide dingue. C'est la fameuse « emprise toxique ». Le gandin la quitte, elle est dévastée, cela lui inspire un second album génial, «Back To Black » trois ans plus tard. Il la quitte à nouveau, elle se perd dans le crack et l'alcool, arrive ivre…
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Biopics au cinéma : la défaite de l'imagination
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Biopics au cinéma : la défaite de l'imagination
ANALYSE - Depuis des années, les films biographiques déciment le cinéma et annihilent de facto ce pour quoi il était fait à l'origine : rêver à des histoires inédites. Le nouveau biopic consacré à Amy Winehouse en est un triste exemple.