Le président des États-Unis Joe Biden a salué jeudi une «prouesse diplomatique» sur l'échange «historique», selon la Maison-Blanche, de 26 prisonniers entre la Russie, les États-Unis et des pays européens, qui se déroule à Ankara, en Turquie.
«Certaines de ces femmes et certains de ces hommes ont été injustement détenus des années durant. Tous ont enduré des souffrances inimaginables. Leur agonie est aujourd'hui terminée», a écrit le dirigeant démocrate dans un communiqué. «L'accord de libération a été une prouesse diplomatique», s'est félicité Joe Biden en confirmant que trois ressortissants américains et un résident permanent titulaire d'une carte verte font partie des 16 personnes libérées par la Russie, dont cinq Allemands et sept Russes.
«Condamnés sans aucune raison légitime»
Joe Biden a toutefois condamné lors d'une allocution les «procès spectacles» en Russie qui ont conduit notamment à la condamnation du journaliste américain Evan Gershkovich, désormais libre. «Les autorités russes les ont arrêtés, et condamnés lors de procès spectacles à de longues peines de prison sans aucune raison légitime», a déclaré le président américain. Les trois citoyens américains libérés ont pu parler au téléphone avec leurs familles, a-t-il précisé.
De son côté, l'ex-président russe Dmitri Medvedev a salué le retour en Russie de citoyens «ayant travaillé pour la patrie». «Je voudrais évidemment que les traitres de la Russie pourrissent dans un cachot ou meurent en prison (...) mais il est plus utile de récupérer les nôtres, ceux qui ont travaillé pour le pays, pour la patrie, pour nous tous», a écrit Dmitri Medvedev, actuellement numéro 2 du Conseil de sécurité russe, sur Telegram.