L’éditorial du Figaro Magazine : « Confiance sous conditions »
Pour le pays comme pour les partisans de Marine Le Pen, le vote d’une motion de censure et la chute de Michel Barnier seraient détestables.
Pour le pays comme pour les partisans de Marine Le Pen, le vote d’une motion de censure et la chute de Michel Barnier seraient détestables.
Il ne faut pas être Prix Nobel d’économie pour comprendre la situation : les créanciers internationaux appliquent une prime de risque à l’incertitude et à l’irresponsabilité, qu’ils ont en horreur. Nous leur offrons, hélas, les deux.
ENTRETIEN - Invité du 20 h de TF1, mardi 26 novembre, le premier ministre Michel Barnier a alerté sur les risques qui pèsent sur la France en cas de censure de son gouvernement. Le constitutionaliste Benjamin Morel, analyse les conséquences d’un tel scénario.
DÉCRYPTAGE - Alors que se précise la menace d’un renversement de l’exécutif sur le budget, Michel Barnier et ses ministres agitent la crainte de fortes «turbulences» économiques. Un scénario qui inquiète les acteurs des marchés.
«Dans la période actuelle on ne peut pas demander d’efforts toujours aux mêmes, ceux qui travaillent et paient déjà beaucoup de charges et d’impôts», a fait valoir le président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée.
DÉCRYPTAGE - Bruxelles juge «ambitieux» les efforts du gouvernement, ignorant la crise politique.
TRIBUNE - Contrairement à ce qu’affirment certains membres du gouvernement et le président de la Cour des comptes, il est impossible, même si la France ne vote pas son budget, que les fonctionnaires ou les intérêts de notre dette ne soient plus payés, explique la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale.
RÉCIT - Au terme de la première journée de consultations des chefs de groupe parlementaire, la menace d’une motion de censure est restée vive. Le premier ministre dévoilera une synthèse des échanges au cours des prochaines semaines.
RÉCIT - Au ministère des Finances, l’ambiance est plombée par les erreurs de prévisions budgétaires de 2023 et 2024, qui ont valu aux hauts fonctionnaires une pluie de reproches. Malgré les rebuffades, les technos restent fidèles à leur champion, Emmanuel Macron.
DÉCRYPTAGE - Si l’amendement voté par le Sénat est adopté dans la version finale du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les salariés du public et du privé devraient travailler 14 heures par an, sans être rémunérés.